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Les expressions toutes faites et le jargon technique

Evitez les formules creuses, du genre "C'est une histoire à suivre...", "Seul l'avenir le dira...", etc. Méfiez-vous du jargon technique mal compris par la pluparft des gens : "la biodiversité, la révolution doublement verte, une initiative d'appui aux efforts de développement, les préoccupations des masses paysannes, etc.". Si vous devez absolument employer ces expressions, expliquez ce qu'elles veulent dire. Autre exemple de style inadapté pour la radio : "Le marché est occupé par des allogènes et nos femmes ne sont pas économiquement épanouies".

Des phrases courtes

Pour respecter votre débit naturel, vous devez faire des phrases courtes. La raison est simple : essayez de lire d'un même souffle une phrase qui fait plus de trois lignes. Naturellement, quand nous parlons, nous faisons des phrases courtes pour pouvoir... respirer. Et quand l'auditeur écoute quelqu'un qui lui parle, il s'attend aussi à ce qu'il respire. Sinon, il s'épuise lui aussi.

Les chiffres

De façon générale, il faut simplifier au maximum les chiffres. Ce n'est pas l'abondance de chiffres et de statistiques qui font la valeur d'un reportage radio. Si la précision du chiffre n'est pas capitale pour la compréhension de l'histoire que vous racontez (comme dans un reportage sur les dernières statistiques du chômage ou de l'inflation), il vaut mieux arrondir et donner des ordres de grandeur. Parce que l'auditeur, au contraire du lecteur, n'a pas la chance de revenir sur une phrase ou un chiffre qu'il n'a pas bien compris.

Le cerveau de l'auditeur moyen n'arrive pas à assimiler, digérer et comprendre des phrases de ce genre (c'est un exemple fictif) : "En 1996, on estime à 3 millions 545 000 le nombre de personnes mortes des suites de la malaria contre 1 million 697 000 en 1966, soit une augmentation de 51,4 %".

On peut dire la même chose beaucoup plus simplement, sans bombarder l'auditeur de chiffres inutiles à la compréhension du message : "En trente ans, le nombre de personnes mortes de la malaria a plus que doublé. En 1996, elles étaient trois millions et demi".

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