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Les ambiances

Il faut entendre les gens vivre. Des enfants qui s'amusent, une mère qui prépare à manger, qui pile le mil, verse le thé, des gens qui manifestent et crient des slogans, un homme qui travaille la terre, la foule qui marchande et discute au marché, etc.

La musique

Par définition, la musique véhicule beaucoup d'émotions. Elle peut être triste, enjouée, nostalgique, déchaînée, enfantine, poétique, etc. Il ne s'agit pas de mettre de la musique partout. S'il y a une fête au village, si le reportage porte sur un événement culturel, d'accord. Sinon, on peut utiliser de courts extraits musicaux, s'ils sont discrets, comme "virgules musicales" pour faciliter la transition entre certaines parties du reportage ou de l'interview. Comme pour les autres ambiances sonores, n'oubliez pas d'en enregistrer plus que pas assez. Utilisez ces extraits musicaux de plusieurs minutes pour vous constituer une bibliothèque musicale dans laquelle vous pourrez toujours puiser, si nécessaire, pour illustrer d'autres reportages.

La voix

Parmi les ambiances, il y a la voix des interviewés et la vôtre. Indépendamment de ce que vous dites et de ce que racontent les personnes que vous avez interviewées, beaucoup d'informations sont véhiculées par le timbre de la voix. En l'écoutant, on peut ressentir beaucoup de choses. On sait si la personne est triste, en colère, découragée, déterminée, hésitante, joyeuse, etc.

C'est pourquoi, lorsque vous doublez (traduisez) des interviews (du français à une langue locale ou vice-versa), il peut être très important, au moment du mixage de votre reportage, de bien laisser le temps à l'auditeur d'entendre la véritable voix de l'interviewé avant que celle-ci soit masquée par sa traduction. Même si vous avez pris la peine de faire faire la traduction par quelqu'un qui a une voix semblable, ce ne sera jamais la même chose que d'entendre la vraie voix.

De votre côté, vous devez adapter votre voix à l'histoire que vous racontez. Si vous décrivez un enterrement, il serait déplacé de le faire sur un ton martial. Cela vaut aussi pour les interviews. Si vous interviewez un enfant ou quelqu'un qui semble intimidé par vous et votre magnétophone, vous adoucirez un peu votre voix pour ne pas le mettre mal à l'aise.

Celui qui sait manier les ciseaux ou la souris peut, dans certains cas, arriver à transformer un interviewé. Sous les doigts du journaliste-monteur expérimenté, l'interviewé timide qui déclare, en bégayant, "J-j-j-j-j-j-j-j-je voudrais vous d-d-d-d-dire qu-qu-qu-qu-e je ne suis p-p-p-p-p-pas d-d-d-d-d'accord..." se métamorphosera, comme par magie, en personnage sûr de lui : "Je voudrais vous dire que je ne suis pas d'accord...". Dans ce cas, le montage sera utile pour raccourcir et éviter les redites. Mais attention à ne pas abuser du montage. Si vous n'êtes pas limité par le temps d'antenne, il est généralement préférable de laisser les hésitations naturelles que nous faisons tous.

Le silence

Le silence, en lui-même, peut véhiculer des informations. Il peut être très éloquent. Si une question est posée à un ministre, par exemple, et qu'il met quelques secondes avant de répondre, ce silence inhabituel peut traduire son embarras ou une autre réaction que vous pourriez décider de laisser l'auditeur interpréter lui-même (si vous jugez que le silence véhicule une information utile).

Mais surtout, de courts silences peuvent permettre d'aérer votre texte, de le laisser respirer et, par le fait même, permettre à l'auditeur de mieux comprendre ce que vous dites parce que votre débit devient plus naturel.

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