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L'état d'esprit de l'interviewé

Tout le monde n'a pas l'habitude de répondre aux questions d'un journaliste. On peut être intimidé par un étranger qui débarque au village et qui enregistre nos paroles dans sa machine pour en faire on ne sait quoi. Le micro et le magnétophone peuvent sembler menaçants.

Pour aider les gens à se détendre, il n'y a pas de miracle : il faut se mettre à leur place, bien se présenter, expliquer ce que l'on fait et l'usage qui sera fait de l'information. Au besoin, vous pourrez aussi faire réécouter une partie de l'interview à l'interviewé. 

Il faut, bien entendu, utiliser un niveau de langue différent selon qu'on se trouve devant un paysan analphabète, un responsable d'ONG, un chef de village ou un enfant.

Ce qui peut sembler banal à l'interviewé ne l'est pas nécessairement. Il faut le lui rappeler. Au besoin, vous pouvez aussi encourager la personne interviewée par des petits signes de tête pour lui montrer que ses réponses vous intéressent. Il ne faut pas hésiter à exprimer les émotions que l'on ressent (si on les ressent réellement) par rapport à ce que l'on entend (étonnement, amusement, compassion). L'"objectivité" journalistique n'impose pas d'avoir un visage de marbre. La personne interviewée s'adresse à un être humain et non pas à une machine. Par contre, dans certaines situations, il vaut mieux contrôler ses réactions qui risquent de "diriger" les réponses de la personne interviewée vers ce que vous aimeriez entendre... Les enfants, par exemple, peuvent être facilement influençables.

Comment faire parler un interviewé désespérément "muet" ?

A la fin d'une interview, il arrive que l'interviewé ne se soit pas "laissé aller" à être lui-même et ne vous ait pas donné de réponse satisfaisante (c'est vous qui en jugez) pour votre sujet. 

Il peut y avoir plusieurs explications. Vous avez peut-être tout simplement oublié de poser une question essentielle. Le stress peut aussi empêcher cette personne d'être elle-même et de dire simplement, dans ses mots, ce qu'elle pense et ce qu'elle ressent.

Parfois, à la fin de l'interview, il suffit d'arrêter le magnétophone et de dire, avec un grand sourire, "Merci beaucoup !", pour que la tension baisse comme par magie. Et c'est précisément à ce moment que la personne interviewée sera la plus disposée à vous dire des choses intéressantes. Elle sera même peut-être déçue de ne pas avoir pu vous dire quelque chose qui lui brûlait les lèvres mais qu'elle a tue parce que vous avez conduit l'interview dans une autre direction. C'est à ce moment que les questions qui suivent (c'est à vous de les formuler dans vos mots) peuvent donner des résultats étonnants.

  • Y a-t-il quelque chose dont nous n'avons pas parlé et que vous aimeriez ajouter ?
  • Y a-t-il une question que je ne vous ai pas posée et au sujet de laquelle vous aimeriez ajouter quelque chose ?
  • Comment pourrait-on résumer tout ça ?
  • Finalement, qu'est-ce qui est le plus important à dire dans mon reportage sur ce sujet ?
  • Je sais que ce n'est pas votre rôle, mais si vous faisiez le reportage à ma place, sur quoi insisteriez-vous ?

Un autre truc pour les enfants timides : faites-leur réécouter le premier bout d'interview en jouant sur la vitesse de défilement du magnéto (si le vôtre en est équipé). La voix déformée donne l'effet d'une voix d'adulte ou de petite fille (si le défilement est lent ou rapide), ce qui déclenche les rires presque à tous les coups et donne envie à l'enfant de parler dans la machine... Evidemment, les résultats ne sont pas garantis mais on ne perd rien à essayer !


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