(PREFACE...)

DÉSIR INNÉ

Le culte du souvenir des ancêtres est inné chez tous les hommes. Notre mère et nos grand'mères, sur la première ou la dernière page du livre de messe de l'aïeule, conservaient précieusement inscrits les noms des ancêtres et les dates relatives aux enfants.

L'homme d'affaires ou le professionnel, à qui je parle généalogie, sans se déplacer de son liage n'a qu'à ouvrir un tiroir à portée de sa main pour me trouver le calepin où sont classifiées les notes plus nombreuses.

Si je vous dis que la famille de notre premier ministre, ou telle ou telle de nos anciennes familles canadiennes ont leur histoire de famille depuis les origines et que chacun des membres en sait par cour tous les traits caractéristiques, vous trouvez qu'il est bien naturel qu'il en soit ainsi, nous aurions été surpris qu'il en fut autrement.

Il est bien entendu que les enfants des familles royales et des familles nobles sont familiers avec l'histoire des ancêtres.

Et que dire du peuple hébreu où chaque famille conservait la lignée des ancêtres, non pas seulement pour sept ou huit générations, mais pour un nombre illimité, remontant jusqu'à l'origine. L'Evangéliste n'eut aucun effort pour nous donner de Notre-Seigneur une double généalogie remontant quarante-deux générations.

Le présent travail a la valeur des notes de la grand'mère idéalement complétées, c'est le livre d'or de famille qui sur ce point vous met sur le même pied que les familles nobles, et pourquoi pas ?