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Généalogie Bourgoing

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(Ire PARTIE: LA FAMILLE BOURGOING, FAMILLE DE VOTRE PERE...)

PIERRE BOURGOIN ÉTABLI CHEZ SON COUSIN À BEAUPORT RECENSEMENT DE 1666

La première trace qu'on trouve de Pierre Bourgoin en ce pays est dans le rapport des recenseurs lors du recensement général des colons de ce pays fait en l'année 1666, sous les ordres du roi de France et de l'intendant Talon.

« Ah! ce premier recensement de notre patrie, dirons-nous avec l'honorable Thomas Chapais, cette nomenclature si sèche et si dépourvue d'attrait en apparence, comme elle est pleine de charme et de poésie pour les Canadiens qui ont le culte de l'histoire et des traditions nationales ! Elle ressuscite une société évanouie depuis plus de deux cents ans. Elle fait revivre un passé mort. Elle fait passer devant nos yeux les personnages, illustres ou obscurs, qui, de leur croix, de leur épée, de leur charrue, de leur outil, de leur sueur et de leur sang, jetaient ici et cimentaient les bases d'une nation catholique et française ».

Les recenseurs nous rapportent votre ancêtre vivant à Beauport dans la maison de son cousin Jean Gibaud, qui exerçait le métier de drapier. Ce colon était né dans la même ville que votre premier ancêtre, à Fontenay-le-Comte. Arrivé au Canada vers 1660, il s'était marié en 1662 avec Suzanne Binet et s'était établi à Beauport.

Citons en entier le rapport des recenseurs de 1666 :

« Jean Gibaut, 28 (ans), drapier, habitant; Suzanne Binet, 22, sa femme; Pierre Bourgoin, 25, tixier, engagé domestique ».

À son arrivée au Canada, votre premier ancêtre était donc tisserand; il avait appris ce métier à Fontenay-le-Comte, où l'on fabriquait en grande quantité le drap et la soie. Pierre Bourgoin avait donc offert ses services au drapier Jean Gibaud, qui avait accepté son cousin. À cette époque, les jeunes gens qui arrivaient de France en ce pays, trouvaient place généralement au foyer de quelque famille établie déjà. Ils les aidaient aux travaux de la ferme, ou autres, et en échange recevaient leur pension et un léger salaire. Ce stage durait généralement un an ou deux pendant lequel le nouveau venu s'acclimatait à son nouveau pays et se faisait concéder en son nom une terre qu'il commençait à défricher.