• Seul point commun : ce sont des bases de données
• Comment distinguer un moteur d'un annuaire ?
• Les différents types d'annuaires et de moteurs
• Quand utiliser l'un plutôt que l'autre ?
• Testez vos connaissances
• Liens utiles pour la recherche d'information sur Internet

Mis à part les plus connus, Yahoo! et Google, il y a des milliers de répertoires et de moteurs pour vraiment tous les goûts.

D'un côté, quelques annuaires généralistes recensent des sites du monde entier, dans plusieurs langues. Un vaste programme qui est celui, par exemple, de l'Open Directory, un répertoire constitué par 50000 bénévoles souvent très "pointus" sur un sujet donné et qui alimentent l'index en y ajoutant leurs bonnes adresses. A ce jour, ils ont référencé près de. 3 millions et demi de sites web !

Certains annuaires généralistes couvrent une région géographique précise, que ce soit un continent (Mbolo, le guide du web africain), un pays (Yahoo! Argentina), une province (la Toile du Québec), une région ou un département (Aude.net, Herault.com), une ville ou même un quartier. Les sites répertoriés sont donc ceux d'entreprises ou de personnes de la région couverte.

Une foule d'annuaires spécialisés se concentrent sur un seul sujet : le vin, le tourisme, les bases de données, le terrorisme, l'ésotérisme, le football, la philatélie, etc. Vous cherchez une radio du Sultanat d'Oman qui diffuse l'appel à la prière en direct sur Internet ? Pas de problème, consultez le site de « Comfm », l'annuaire international des webcams, télévisions et radios en ligne.

Du côté des moteurs, on retrouve aussi les généralistes, dont les ordinateurs aspirent toutes les pages web qu'ils trouvent sur leur passage (Google et cie). Dans le cas des moteurs spécialisés, les informaticiens qui les gèrent limitent leurs pérégrinations sur le web à certains sites ou à certains types de fichiers informatiques (images, sons, etc.). Les ordinateurs de la compagnie Net2one, par exemple, un moteur de recherche d'actualités, visitent les pages web de 2600 sources de dépêches et de reportages qu'ils ont identifiées sur Internet. Mais pas une de plus. Le moteur est spécialisé parce qu'il ne fonctionne que dans ce circuit fermé. Et comme l'index est relativement petit, ses 2600 sources peuvent être visitées et mises à jour plusieurs fois par heure (Google met un mois pour rafraîchir son énorme index).

Dans cette catégorie, on trouve, là aussi, de tout : des moteurs spécialisés dans la politique française (Annuaire politique.com), l'industrie pharmaceutique, le sport, ou même le piratage de logiciels, comme « Astalavista », un moteur de recherche officiellement consacré à la sécurité informatique. Les moteurs généralistes offrent aussi des services spécialisés, comme « Google Recherche d'Image ».

Autre type d'outil de recherche : les moteurs de recherche humains. Ce ne sont pas des moteurs à proprement parler mais des services (gratuits ou payants), de recherche d'informations sur Internet (ex : "Webhelp.fr"). Vous posez votre question et un vrai humain, en chair et en os, vous répond (avec plus ou moins de pertinence).

Enfin, il y a les métamoteurs. Ceux-ci ne sont pas des moteurs et n'ont pas d'index propre. Ce sont en fait des services disponibles sur Internet ou des logiciels qui permettent de faire une recherche simultanément sur plusieurs moteurs et annuaires. Vous entrez vos mots-clés dans une petite case et le métamoteur pose lui-même votre question à des dizaines de moteurs et d'annuaires à la fois, trie les résultats, élimine les doublons, récupère les pages web dans votre ordinateur, etc.

Comment s'y retrouver parmi ces milliers d'annuaires et de moteurs ? En passant, bien entendu, par un annuaire. d'annuaires et de moteurs de recherche, comme "Enfin", le répertoire des outils de recherche francophones.