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Portrait d'un agent vraiment intelligent


  • Je peux converser avec lui et poser mes questions naturellement, dans mes propres mots. Il comprend ce que je veux dire, sinon, il me demande de préciser (communication)

    • Je peux « converser » avec lui. Exemples de « chatbots » : www.agentland.fr ou site de AI : http://aimovie.warnerbros.com

    • Je peux poser mes questions « naturellement », I.e. je n'ai pas à me soucier de mots-clés ou d'opérateurs booléens.

      Exemples de moteurs qui acceptent les questions en langage naturel. Infoclic (français) : http://www.infoclic.fr ou AskJeeves (anglais) : http://www.ask.com . La société Albert ( www.albert.com ), de Montpellier, a également développé un moteur qui accepte les requêtes en langage naturel (dans plusieurs langues). Exemple d'application : le moteur MAXImini.net  http://www.maximini.net/Default.asp ou directement à partir du site d'Albert, http://www.albert.com/eng/technology_demo.html

    • Il « comprend » ce que je veux dire, sinon, il me demande de préciser.
      Il me suggère d'autres mots-clés associés à d'autres requêtes précédemment effectuées pour préciser ma question comme sur www.kartoo.com . Autre exemple de moteur de recherche qui propose l'ajout de mots-clés à une requête, les « custom search folders » du moteur Northern Light : www.northernlight.com .
      Il vérifie dans une base de données si la même question a déjà été posée.
      Ex : www.askjeeves.com

  • Après que je lui aie posé la question, il travaille pour moi sans que j'intervienne. (autonomie)

    • Le logiciel fonctionne automatiquement après qu'il ait été « paramétré ».
      Ex : Avec Copernic, il faut paramétrer le logiciel en lui précisant le domaine d'Internet sur lequel doit porter la recherche, le nombre maximum de réponses renvoyées par moteur, les moteurs consultés, etc.
      C'est le principe du PUSH (versus PULL). Explications.


  • Il travaille même lorsque je ne suis pas connecté à Internet. (autonomie)

    • Par exemple, les agents d'alerte fonctionnent sans que je sois connecté parce que la commande est enregistrée sur un serveur distant qui ne dépend pas de mon ordinateur. Une fois que j'ai dit de surveiller les modifications futures sur une page web, ce serveur va régulièrement consulter cette page et la compare avec celle qu'il a en mémoire pour voir s'il y a des changements et, si oui, me prévenir par courriel en me montrant ces changements. Exemples : http://www.northernlight.com et le service Profusion http://www.profusion.com 
      + Exemple de courriel reçu.


  • Il décide lui-même quels outils de recherche il doit utiliser ou quels sites il doit consulter. (autonomie)

    • Je n'ai plus besoin de me demander si je dois utiliser un annuaire, un moteur ou un métamoteur, qu'il soit généraliste ou spécialisé. Il choisit la méthode en fonction de la question et de sa boîte à outils interne, I.e. sa base de données d'adresses Internet.
      Peu d'exemples. Profusion propose de reformuler la requête avec des outils ou services plus ciblés (certains sites web, bases de données du web invisible).


  • Il sait utiliser toutes les possibilités de chaque outil de recherche en fonction de ses caractéristiques propres. (autonomie)

    • Il adapte ma question en fonction des opérateurs booléens ou limiteurs de champs que cet outil permet d'utiliser. Pour l'instant, les métamoteurs comme Copernic ne sont pas très avancés de ce côté.


  • Il échange des informations avec d'autres agents intelligents ou d'autres humains qui ont déjà fait des recherches sur les mêmes questions. (communication et capacité d'apprentissage)

    • Il peut se connecter à d'autres agents intelligents présents sur les ordinateurs de particuliers pour voir si la même question ou une question équivalente a déjà été posée et, pour gagner du temps, profiter des réponses déjà recueillies sur la même question.
      C'est une des applications du « Peer-to-Peer » (pair à pair ou poste à poste). Logiciel de P2P le plus connu : Napster. Un des plus populaires en ce moment, Kazaa ( http://www.kazaa.com )

    • Il peut aussi consulter directement des humains en repérant le groupe de discussion le plus approprié à ma question, en vérifiant dans les messages du groupe si la question a déjà été abordée, et en y postant ma question telle que je l'ai posée, I.e. en langage naturel. La question peut être posée au groupe ou directement à la personne qui y aurait répondu ou qui se serait posée la même question.


  • Il interroge simultanément un très grand nombre de ressources pour être le plus exhaustif possible en parcourant presque tout ce qui est accessible sur Internet (web, news, listes, telnet, bases de données du web profond, ordinateurs d'autres internautes, etc.). (autonomie)

    • C'est le cas, dans une certaine mesure, des métamoteurs actuels (Copernic, Strategic Finder, etc.). Mais ils sont encore très limités dans le nombre et dans le type d'outils utilisés.


  • Il purge tout ce qui est inutile ou redondant dans les résultats obtenus. Il évalue et classe ceux-ci en fonction de leur pertinence. (autonomie)

    • Il sait supprimer le « bruit » ou les doublons, « faire le ménage » ou la synthèse des informations recueillies pour ramener leur volume à des proportions humaines. Il sait évaluer la pertinence de ces informations pour qu'elles vous soient présentées dans un ordre compréhensible et logique. Exemple : Copernic.


  • Il analyse les documents (textes, images et sons) rapatriés et génère un résumé pour m'aider à interpréter rapidement les réponses fournies. (autonomie)

    • Plusieurs logiciels qui génèrent des résumés automatiquement existent déjà. Exemple : Copernic Summarizer. http://www.copernic.com/fr/products/summarizer/
      Des essais sont effectués actuellement (par Google notamment) pour permettre à un logiciel de comprendre ce qu'une image ou un son représente. Ces logiciels pourront déduire, à partir des formes et des couleurs d'une image qu'ils compareront à d'autres formes et d'autres couleurs, s'il s'agit d'une voiture, d'un coucher de soleil, d'un ours polaire, etc. Même principe pour le son.


  • Il rapatrie le résultat de son travail dans mon ordinateur pour que je puisse le consulter à tête reposée, à ma convenance, sans être connecté à Internet. (autonomie)

    • Grand avantage : ça me fait économiser du temps de connexion. Et je peux ensuite facilement manipuler les informations recueillies, I.e. les transporter, les copier, les analyser, etc.


  • Il m'informe régulièrement des nouveautés disponibles sur Internet en rapport avec les questions que je lui ai précédemment posées. (communication)

    • Il fait donc un travail de veille automatique pour moi, sans que j'aie besoin d'intervenir et m'alerte s'il y a du nouveau.
      Exemples : www.northernlight.com et le service Profusion http://www.profusion.com 
      Autre exemple d'agent d'alerte dans le domaine de l'emploi : http://www.erecrut.com 
      Un logiciel agent d'alerte (version d'évaluation de 30 jours) : WebSite Watcher, téléchargeable à cette adresse : http://aignes.com


  • Avec le temps, il apprend à me connaître et parcourt Internet tout seul, sans que je lui pose de question, pour m'informer des nouveautés intéressantes par rapport à mes intérêts déclarés ou me proposer, de sa propre initiative, d'autres informations sur d'autres sujets susceptibles de m'intéresser. (capacité d'apprentissage et communication)

 

Comment un logiciel peut-il
apprendre à me connaître ?

  • En fonction de mes signets dont il analyse le contenu et qu'il compare aux signets d'autres internautes. Exemple : le logiciel de peer-to-peer Human-Links : http://www.human-links.com

  • En fonction de mon historique de navigation dont il analyse le contenu pour connaître le genre de sites que je fréquente le plus. 

  • En comparant mes signets, mon historique de navigation et le contenu des pages que je fréquente.

Exemple d'une première tentative de « filtrage collaboratif » (collaborative filtering) : le questionnaire rempli sur le site du service Firefly (n'existe plus).
Autre exemple, le « Active WebMuseum » : http://abyss.eurecom.fr:1111/AWM/login.html
Il devient ainsi possible de proposer des documents ou des produits à un utilisateur en rapprochant ses centres d'intérêts de ceux d'une autre communauté. Le filtrage collaboratif permet donc de rationaliser et d'automatiser des critères subjectifs, qui sont souvent les plus pertinents aux yeux de l'utilisateur.

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