(Ire PARTIE: LA FAMILLE BOURGOING, FAMILLE DE VOTRE PERE...)

VOS HOMONYMES CÉLÈBRES EN FRANCE

Nous constatons qu'à des différentes époques, plusieurs personnages français de votre nom se sont illustrés dans de multiples domaines.

Mentionnons d'abord Edmond Bourgoin ou Bourgoing, prieur des Jacobins, de Paris, mort en 1590. À l'époque des guerres de religion, il se montra l'un des plus violents ligueurs, et, dans ses sermons, il comparait le meurtrier de Henri III, Jacques Clément à Judith. En 1589, il se fit soldat pour défendre Paris assiégé par les soldats de Henri IV. Fait prisonnier, il fut condamné à mort et fut écartelé.

Vient ensuite François Bourgoing, un des fondateurs de l'Oratoire et le troisième général de cette congrégation, né à Paris en 1585, mort en 1662. Docteur en Sorbonne, il fut un des six prêtres que le cardinal de Bérulle s'associa pour établir la congrégation de l'Oratoire. On a de lui quelques ouvrages de piété et de discipline ecclésiastique.

Au troisième plan apparaît Jean-François, baron de Bourgouing, diplomate et publiciste, né à Nevers en 1748, mort à Carlsbad en 1811. Attaché de bonne heure aux légations et ambassades, il devint en 1791, ministre plénipotentiaire près de la cour de Madrid, entama a Figuières les premières négociations de la paix avec l'Espagne, fut chargé par napoléon de la légation de Saxe, et assista en cette qualité au congrès d'Erfurth.

On connaît enfin, Edme Bourgoin, chimiste français, né à Saint-Cyr-les-Colons (Yonne) en 1836, mort à Paris en 1897. Il fut professeur à l'École de pharmacie de Paris, membre de l'Académie de médecine et directeur de la pharmacie centrale des hôpitaux. Outre des articles dans l'Encyclopédie chimique de Frémy, on lui doit divers ouvrages techniques, entre autres : « De l'isomérie », « Traité de pharmacie galénique ».

Avant de terminer, ajoutons qu'il existe en France une commune du nom de Bourgoin. Chef-lieu de canton du département de l'Isère, elle est située sur la Bourbre, dans une vallée riante et très fertile, dans l'arrondissement de La Tour-du-Pin. Cette ville compte environ 6 500 habitants. On remarque, à Bourgoin, l'église Saint-Antoine, les murs du château de Beauregard et deux jolies places ornées de fontaines. Jean-Jacques Rousseau, exilé après la publication de l'Émile, se cacha pendant quelque temps au château de Montquin, situé à un mille environ de la ville de Bourgoin. (Larousse)